La crise du système financier international

Université de Paris Dauphine

Chères Étudiantes, chers Étudiants, je vous dis tout d’abord bonjour et remercie le professeur Pasqualini qui a eu la bonne idée de me solliciter pour que je vous livre quelques réflexions sur la crise du système financier. Je dis « bonne idée » car j’ai eu, à maintes reprises, l’occasion de m’exprimer sur ce thème dans la presse, à la télévision, à la radio, et il est bien normal que j’en fasse de même devant vous aujourd’hui à Paris Dauphine.

Je voudrais vous proposer deux parties, si vous le voulez bien.

La première rappellera l’origine du mal qui accable depuis plus d’un an les marchés financiers dans le monde. Ce mal commence à avoir des effets extrêmement néfastes sur l’économie dans son ensemble, les revenus, le circuit, l’emploi, l’activité, la consommation et l’investissement.

Dans un deuxième temps, nous verrons que si, effectivement, nous ne sommes pas au bout du tunnel, on peut déjà tirer des enseignements et, même, entrevoir les différents chemins qui nous permettront de nous en sortir. Toute crise a pour vocation de détruire, de remettre en jeu, de remettre parfois même en question, un ordre. Mais une crise a, aussi, une autre vocation : une crise, elle crée des opportunités, des ouvertures, des solutions desquelles peut sortir un nouvel ordre, parfois meilleur que le précédent. Voyons cela de plus près.

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