Lettre ouverte aux épargnants

Épargnantes, Épargnants,

Savez-vous que vous avez investi en assurance-vie 1 146 milliards d’euros d’actifs, notamment :

 

  • 630 milliards en titres d’entreprises, obligations et actions, (y compris 23 milliards investis dans les PME), qui financent directement le développement de l’entreprise et donc 20 millions d’emplois privés pour la France
  • 390 milliards en obligations d’Etat qui financent la dette publique.
  • Savez-vous que l’assurance-vie représente, en France, 35 ‘)/. des 3 400 milliards de patrimoine financier des ménages, et draine plus de 60 % des flux de placements.
  • Chaque euro que vous investissez dans les entreprises grâce à l’assurance-vie est créateur d’emploi et de croissance.
  • Chaque euro que vous investissez en assurance-vie, c’est un acte d’épargne et de prévoyance pour préparer une retraite dont on sait depuis vingt ans qu’il faut la compléter.

L’environnement fiscal spécifique de l’assurance-vie n’est donc pas une charge pour l’État

 

C’est au contraire un investissement dans le développement économique de notre pays, dans le pouvoir d’achat futur et dans le financement de nos retraites.

Alors pourquoi ?

Pourquoi l’impact de ce cadre fiscal favorable se réduit-il chaque année du fait de l’inflation et de l’accroissement de l’espérance de vie ? Pourquoi une énième réforme semblerait vouloir remettre en cause tout cet édifice avec un nouveau changement possible de fiscalité ?

Oui, l’assurance-vie doit être pérennisée et encouragée L’AFER, forte de ses 700 000 Adhérents et de ses 2 millions de bénéficiaires, fera en sorte que votre voix, celle des épargnants, soit écoutée. L’AFER invite le Gouvernement à prendre en considération les demandes majeures qu’elle formule :

  • Reconnaissance du rôle économique et social de l’assurance-vie par le maintien de son régime fiscal et social ;
  • Actualisation et indexation annuelle des seuils fixés il y a 10 ans (abattement de 152 500 euros, franchise des 30 500 euros pour les primes versées après 70 ans et application par bénéficiaire, abattements de 4 600 euros pour un célibataire, et de 9 200 euros pour un couple) ;
  • Relèvement de la barre des 70 ans (fixée en 1991 1) à 75 ans pour déterminer le régime des capitaux transmis aux bénéficiaires ;
  • Exonération totale du prélèvement forfaitaire sur les contrats d’assurance-vie au-delà de 12 ans ;
  • Non rétroactivité en matière fiscale et sociale sur l’épargne.

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Gérard Bekerman Président de l’AFER

MARS 2013